Communiqués de presse

ARMONK,N.Y, le 12 novembre 2024/PRNewswire/ -- IBM (NYSE : IBM) a publié aujourd'hui son tout premier rapport :  State of Sustainability Readiness Report 2024. Selon ce rapport, 88 % des dirigeants interrogés prévoient d'augmenter leurs investissements dans les technologies de l'information pour le développement durable au cours des 12 prochains mois. L'étude révèle que plus de la moitié des personnes interrogées dans divers secteurs d'activité considèrent l'investissement dans la technologie pour le développement durable comme une opportunité de croissance, et non seulement comme un moyen de réduire les coûts.

 

Malgré la volonté des dirigeants d'entreprise d'utiliser des technologies de l'information pour le développement durable, le rapport montre que l'action n'est pas à la hauteur de l'ambition, en particulier lorsqu'il s'agit de technologies d'intelligence artificielle.

Le rapport State of Sustainability Readiness 2024 a été réalisé de manière indépendante par Morning Consult et sponsorisé, analysé et publié par IBM. Des entretiens ont été menés entre avril et mai 2024 auprès de 2 790 dirigeants et décideurs dans 15 secteurs d'activité et 9 pays. Le rapport comprend également des études de cas qui mettent en évidence l'intersection du développement durable et de la technologie, réalisées par Water Corporation (Australie), Downer Group (Australie et Nouvelle-Zélande) et Neste (Finlande).

 

Le potentiel inexploité de l'IA

La grande majorité des répondants ont une vision positive du potentiel de l'intelligence artificielle (IA) pour le développement durable : 9 dirigeants sur 10 estiment que l'IA aura un impact positif sur la réalisation de leurs objectifs en matière de développement durable.

Cependant, le rapport révèle un écart entre les ambitions et les actions : 56 % des organisations n'utilisent pas encore activement l'IA pour le développement durable. Les contraintes budgétaires semblent être un obstacle majeur, car les personnes interrogées ont indiqué que la gestion financière était le principal obstacle à l'investissement dans le développement durable. En outre, le rapport montre que 48 % des investissements dans l'informatique au service du développement durable sont effectués de manière ponctuelle, sans être financés par un budget de fonctionnement régulier.

 

Pour exploiter de manière responsable le potentiel de l'intelligence artificielle (IA), les organisations doivent prendre en compte la consommation d'énergie qu'elle exige. Les dirigeants s'efforcent d'atténuer cet impact environnemental en adoptant des pratiques plus durables, telles que l'optimisation des sites de traitement des données, l'investissement dans des processeurs à haut rendement énergétique et l’'exploitation de collaborations en open source. Ces stratégies peuvent non seulement réduire l'empreinte environnementale de l'IA, mais aussi améliorer l'efficacité opérationnelle et la rentabilité. Cependant, les organisations sont également confrontées à un autre défi : trouver les bons talents en matière d'IA. Selon le rapport, dans le contexte actuel de pénurie de compétences, conserver des travailleurs expérimentés figure parmi les trois principaux défis auxquels sont confrontés les dirigeants en matière de développement durable.

 

« Les entreprises reconnaissent le potentiel immense de l'intelligence artificielle (IA) pour stimuler à la fois leurs efforts en matière de développement durable et leurs résultats », déclare Christina Shim, Chief Sustainability Officer chez IBM. « Il est encourageant de voir que les incitations pour l'adoption de l'IA s'alignent sur les objectifs de développement durable. » « Cependant, les dirigeants doivent rester vigilants pour minimiser les impacts environnementaux liés à l'adoption de l'IA », ajoute-t-elle. « Les données montrent que des progrès sont possibles à la fois en matière de durabilité et de coûts, ce qui ouvre des perspectives prometteuses pour les entreprises qui souhaitent adopter l'IA de manière responsable. »

 

 

Difficulté à mesurer le développement durable

Alors que les organisations continuent d'intégrer des pratiques et des technologies durables dans leurs activités, une question clé reste sans réponse : Comment mesurer la durabilité ? Les dirigeants interrogés se sont principalement tournés vers l'efficacité des ressources, citant la consommation d'énergie renouvelable, la consommation totale d'énergie et le recyclage comme leurs trois principaux indicateurs clés de performance en matière de développement durable. IBM partage cette approche et mesure également ces domaines de la même manière, en utilisant les indicateurs suivants : la consommation de mégawattheures d'énergie, le pourcentage d'électricité consommée dans le monde à partir de sources renouvelables, le pourcentage en poids de déchets provenant de la mise en décharge et de l'incinération.

Pour en savoir plus sur le rapport d'impact d'IBM, cliquez ici

Le rapport a également mis en évidence que la mesure des indicateurs clés de performance (KPI) de durabilité constitue l'un des trois principaux défis auxquels sont confrontées les personnes interrogées. En effet, 50% des dirigeants ont souligné que leurs données pour mesurer les KPI de durabilité ne sont pas suffisamment matures, ce qui peut rendre le processus de reporting encore plus complexe et difficile à gérer.

« Qu'elles soient nouvelles dans le développement durable ou qu'elles aient déjà de l'expérience, les organisations doivent collecter et classer leurs données avec soin pour développer des pratiques plus durables », souligne Kendra DeKeyrel, VP, ESG & Asset Management Products Leader chez IBM. « Cette étude démontre que les dirigeants reconnaissent l'importance d'une approche du développement durable fondée sur des données solides et sont prêts à investir dans la technologie pour accélérer cette transformation ».

Plus de la moitié des personnes interrogées reconnaissent que l'établissement de rapports et la conformité constituent un défi pour leur organisation. Cependant, seules 29% d'entre elles ont identifié l'amélioration de la précision des rapports comme l'un des trois principaux avantages qu'elles apprécieraient le plus de la mise en œuvre d'une nouvelle technologie. Des organisations comme le groupe Ikano  ont déjà constaté les résultats positifs de l'investissement dans des solutions visant à automatiser la saisie et l'analyse des données ESG. Grâce à ces solutions, ils ont pu saisir et suivre plus de 15 000 types de données pour les rapports CSRD, ce qui leur a permis d'économiser des milliers d'heures de travail sur le processus de reporting.

 

Un fossé de perception entre les dirigeants et leurs collaborateurs

Le rapport a mis en évidence un écart important entre les cadres supérieurs et leurs collaborateurs en ce qui concerne les perceptions et les attentes en matière de développement durable. Les cadres dirigeants ont une vision plus optimiste que leurs vice-présidents et directeurs lorsqu'il s'agit de renforcer la résilience climatique. En effet, 67% des cadres supérieurs interrogés estiment que leurs efforts en matière de résilience climatique sont proactifs, contre seulement 56% des décideurs de niveau inférieur. Cette disparité concerne des sujets clés tels que les risques financiers liés au changement climatique, les risques liés aux infrastructures physiques vulnérables aux phénomènes climatiques, les risques liés à la chaîne d'approvisionnement et aux dépendances critiques.

 

Des recommandations concrètes pour relever les défis du développement durable

Le rapport d'IBM sur l'état de préparation au développement durable propose des recommandations clés pour les dirigeants et les organisations qui souhaitent relever les défis du développement durable. En voici quelques-unes :

  • Investir dans les outils d'IA adaptés à votre organisation - L'IA peut fournir des informations précieuses pour identifier les possibilités de réduire les émissions de carbone et créer des scenarios et des algorithmes pour des pratiques commerciales plus durables. Cela peut aider les organisations à faire face aux crises climatiques et à transformer l'ambition de durabilité en action concrète.

 

  • S'appuyer sur les données pour réduire l'écart de perception - Alors que les principaux défis en matière de développement durable continuent d'évoluer, les organisations doivent collecter des données dans l'ensemble de leurs activités pour mieux comprendre la différence de perception entre la direction et les décideurs de niveau inférieur. L'utilisation d’outils d'analyse de données et de reporting peut aider à découvrir les zones d'ombre et à maintenir la visibilité et l'alignement dans l'ensemble de l'organisation.

Le rapport complet est disponible : https://www.ibm.com/fr-fr/think/reports/sustainability-readiness

 

 

A propos d’IBM

IBM est un leader mondial du Cloud hybride et de l'IA, ainsi que des services aux entreprises, qui aide ses clients dans plus de 175 pays à capitaliser sur les connaissances issues de leurs données, à rationaliser leurs processus métier, à réduire leurs coûts et à acquérir un avantage concurrentiel dans leurs secteurs d'activité. Près de 4 000 entités gouvernementales et entreprises dans des domaines d'infrastructures critiques tels que les services financiers, les télécommunications et les soins de santé font confiance à la plateforme Cloud hybride d'IBM et à Red Hat OpenShift pour impacter leurs transformations numériques rapidement, efficacement et en toute sécurité. Les innovations révolutionnaires d'IBM en matière d'IA, d'informatique quantique, de solutions Cloud spécifiques à certains secteurs et de services aux entreprises offrent des options ouvertes et flexibles à nos clients. Tout cela est soutenu par l'engagement légendaire d'IBM en matière de confiance, de transparence, de responsabilité, d'inclusivité et de service.

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