Paris, France - 10 févr. 2014: Les réseaux sociaux sont devenus en quelques années le terrain privilégié de l’expression spontanée populaire. Ils constituent une source d’information de plus en plus importante pour analyser les grandes tendances de l’opinion sur un sujet d’actualité défini.

Lorsque le gouvernement français a lancé un débat national sur la transition énergétique (en vue de faire voter une grande loi d’orientation énergétique), IBM et Véolia Environnement se sont associés afin de mener ensemble une étude des discussions sur les réseaux sociaux. Cette démarche avait pour objectif de connaître la perception réelle et spontanée de la population vis-à-vis des grands enjeux énergétiques, contrairement à une enquête d’opinion publique plus formelle.

La transition énergétique fait partie des sujets d’actualités les plus importants depuis 2012. Il a été relayé de façon massive par les médias et les institutions. Les citoyens sont les principaux acteurs de cette transition et ce, à travers leur consommation quotidienne (logement, déplacement, emploi…). IBM et Véolia Environnement ont uni leur savoir-faire afin de connaître l’avis de la population française sur les réseaux sociaux, en se basant sur des discussions publiques durant une année complète de juillet 2012 à juillet 2013.

Les résultats de cette étude montrent que :

·         180 000 documents ont été publiés sur la transition énergétique entre le 1er juillet 2012 et le 30 juin 2013. Un volume d’informations important du même ordre de grandeur que d’autres sujets d’actualité propre à cette période (350 000 documents sur le mariage pour tous et 170 000 sur la fraude fiscale).

·         Les sujets de préoccupation de la population portent essentiellement sur les questions liées à la protection de l’environnement, à la gestion du risque et à la citoyenneté. 

·         75 % des discussions portent sur des thématiques précises : les ressources et le mix énergétique.

·         Le sujet de la transition énergétique est un sujet d’intérêt porté principalement par des experts. Le Grand Public s’implique de manière modérée dans le débat.

Cette étude a montré que le grand public ne s’est pas encore approprié tous les enjeux énergétiques, pourtant au cœur de ses préoccupations. Un effort de pédagogie reste à faire, dans lequel les collectivités ont certainement un rôle à jouer.

Les données désordonnées des réseaux sociaux peuvent aujourd’hui être traitées et  structurées pour élaborer des analyses pointues sur les discussions des internautes.

Vous trouverez ici cette étude dans son intégralité.