Communiqués de presse

Près de 60 % des directeurs financiers des PME et ETI cherchent à améliorer la planification opérationnelle et les capacités d’analyse

Les directeurs financiers des moyennes entreprises ont un rôle accru dans la stratégie de l’entreprise mais rencontrent des obstacles en termes de réduction des coûts et de prise de décision
Apr 9, 2010

Armonk & Paris - 09 avr. 2010: Une nouvelle étude mondiale réalisée par IBM (IBM) auprès de 445 directeurs financiers d’entreprises de taille moyenne indique que pour les trois quarts d’entre eux, les challenges principaux de leur fonction résident dans la nécessité de prendre des décisions plus rapidement et la pression des réductions de coûts. Selon cette étude, ceux-ci estiment que les pressions externes (économie, industrie, réglementation) vont s’intensifier au cours des trois prochaines années. Plus de la moitié des moyennes entreprises pensent donc devoir mettre en œuvre des changements majeurs pour réagir.

 

Les directeurs financiers des moyennes entreprises participent le plus souvent aux discussions stratégiques de la direction concernant les pressions sur les prix, les modifications du business model, la stratégie d’information et l’affectation des ressources. Plus de 75 % d’entre eux déclarent jouer un rôle de conseil ou de décision concernant toutes les questions auxquelles leur entreprise est confrontée, dépassant largement la simple fourniture d’informations. Malgré leur implication, l’immense majorité des directeurs financiers interrogés mentionnent un écart considérable entre leur capacité d’exécution et les attentes de  l’entreprise. Les écarts les plus importants ont été constatés au niveau de l’intégration de l’information (32 %), du développement du talent (28 %), du conseil sur la stratégie de l’entreprise (27 %) ainsi que de la gestion et de l’atténuation des risques pour l’entreprise (24 %).

 

« Les directeurs financiers des moyennes entreprises et leur organisation financière jouent un rôle bien plus visible dans la prise de décision de l’entreprise, explique Marc Dupaquier, General Manager – Division PME, IBM Worldwide. Il devient d’autant plus important pour eux d’être en mesure de donner un aperçu des données financières de leur société et de suggérer des stratégies qui contribueront à l’exécution des objectifs de leur entreprise ».

 

Challenges

Si les conclusions de l’enquête indiquent que les directeurs financiers jouent de plus en plus souvent un rôle important dans les questions stratégiques et opérationnelles de façon à aider l’entreprise à prendre de meilleures décisions plus rapidement, les directeurs financiers des moyennes entreprises signalent des difficultés dans l’efficacité et la valeur ajoutée de leur fonction :

·                     Plus de 40 % des entreprises produisent leurs indicateurs financiers manuellement.

·                     Le service financier consacre plus de 50 % de son temps aux activités transactionnelles.

·                     50 % n’ont pas de plate-forme de planification commune ; 36 % n’ont pas de plate-forme de reporting commune. 

·                     Près de 60 % ne sont pas satisfaites de leur capacité de planification opérationnelle et d’analyse prévisionnelle.

·                     47 % présentent une capacité « faible à moyenne » à prévoir les forces externes.

 

 

Catalyseurs de valeur

Tout au long de l’étude, il a été observé qu’un groupe de directeurs financiers, appelés « catalyseurs de valeur », obtient systématiquement de meilleurs résultats que les autres sur tous les critères financiers en imposant deux qualités clés dans leur organisation :

·         L’efficacité de la fonction Finance – Niveau de standardisation autour des données et des processus de l’organisation.

·         Perspectives Stratégiques – Niveau de maturité du savoir-faire, de la technologie et des capacités d’analyse de la fonction Finance permettant de fournir des informations stratégiques, d’optimiser les affaires et la planification.

 

Le terme « valeur » fait référence à la contribution de la fonction Finance à la gestion de l’entreprise, tandis que « catalyseur » renvoie à l’importance accordée à la standardisation et à l’intégration de l’information et des processus. Les « catalyseurs de valeur » ont trouvé un moyen pour exceller et pour appréhender un nouveau climat économique. L’étude indique que l’adoption de standards pour les processus et les informations, l’intégration de l’information et la mise en place d’outils de business analytics sont des éléments clés permettant d’améliorer les perspectives stratégiques et la gestion des risques. D’ailleurs, l’une des conclusions de la 2009 Global CIO Study, étude menée auprès des directeurs informatiques, indique que les DSI des entreprises de taille moyenne plébiscitent l’informatique décisionnelle à 86% et la considèrent comme un moyen privilégié d’optimiser la compétitivité de leur entreprise dans les cinq années à venir.

 

 

A propos de l’étude Global CFO

Les conclusions de ce rapport sont tirées d’une étude réalisée au cours du printemps et de l’été 2009 par IBM Global Business Services’ Financial Management practice et l’IBM Institute for Business Value (IBV). Plus de 1 900 responsables et cadres financiers représentant 81 pays et 35 secteurs d’activité ont été interrogés. 445 d’entre eux étaient employés par des moyennes entreprises (entreprises de moins de 500 M USD de chiffre d’affaires annuel). Ces dirigeants ont participé à des entretiens structurés avec IBM ou à des enquêtes en ligne destinés à recueillir leur point de vue sur la façon dont les responsables financiers doivent aborder les questions liées à la performance, les risques, les leviers opérationnels et la gouvernance.

Pour consulter l’ensemble des conclusions de l’étude et des études de cas, veuillez visiter notre site : www.ibm.com/cfostudy

Thématiques du communiqué